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L’histoire

L’étymologie du nom Tronget n’est pas clairement élucidée, il aurait pour racine troncatus ou tronculus signifiant une coupure, scission.

Près de 10 000 ans d’histoire…

Même si le nom de Tronget est mentionné dès l’an 940 dans un acte concernant Le Montet, la présence des Hommes sur le territoire est bien antérieure. Un site préhistorique datant du Mésolithique indique la présence de l’homme entre 10 000 av JC et 5 000 av JC. Des haches polies du Néolithique confirment la présence d’humains dans la région.

Château de la Sauvatte

Château des Berauts

La gare encore en fonctionnement

L’époque romaine est synonyme d’intensification de l’occupation du territoire et les populations se concentrent apparemment sur le plateau actuel au moyen age. L’existence de buttes, dont on ignore si ce sont des tombeaux ou des retranchements, laisse supposer la présence de Gaulois ou de Romains. Le site serait connu alors sous le nom de Trongiaco, puis Trongiacus.

La paroisse de Tronget dépendait du prieuré bénédictin du Montet, fondé au XIe siècle par des religieux de l’abbaye de la Cluse, en Savoie. Elle faisait partie du domaine des Sires de Bourbon et était rattachée pour sa majeure partie à la châtellenie de Verneuil.

Une motte féodale, des vases des XIIème et XIIIème siècles ont été découverts dans un puits désaffecté au stade. Le Manoir des Berauds est de l’époque du moyen-âge. On notera aussi le mode de chauffage par hypocaustes d’une villa située à proximité du centre François Mercier.

Les hommes de la région ont eu beaucoup à souffrir au cours de la guerre de Cent ans. En 1378, après le départ des Anglais, les habitants de Tronget et des communes voisines aidèrent de leurs deniers et de leurs mains à relever les ruines des remparts du château du Montet. En retour, ils purent y trouver encore asile avec leur avoir et leurs troupeaux lors des nombreuses attaques d’armées ennemies ou de bandes de pillards.

Deux siècles plus tard, les guerres de religion semèrent à leur tour la désolation. Après la bataille de Cognat (1568), les protestants occupèrent le Montet, ruinant et brûlant les métairies et les châteaux du voisinage (la Jarrie, Les Bérauds).

Au XVIIe, la population était accablée de charges et d’impôts divers, de par le passage fréquent des troupes armées ou par l’état. Autant de malheurs qu’aggravaient encore les épidémies – la peste notamment fit des ravages parmi la population.

Le terrible hiver de 1709 vint ajouter la famine à tant de malheur ; le curé de Tronget écrivait ces lignes concernant sa paroisse : « je certifie que depuis six semaines, à savoir depuis la fin de novembre jusqu’à ce jourd’hui deuxième janvier 1710 a été inhumé environ 50 personnes mortes de faim à cause de la cherté des vivres et, si le mauvais temps continu je crois que de quatre-vingts communiants que j’avais en ma paroisse, il n’en restera pas cinquante ». Les années qui suivirent épargnèrent enfin la population. »

Les périodes révolutionnaires ont relativement peu d’écho dans la vie de la commune. Après 1789, la nouvelle organisation administrative rattache la commune de Tronget au canton du Montet. C’est enfin une période de paix et de prospérité qui s’ouvre pour le canton avec l’exploitation des gisements houillers.

Deux siècles de mémoire…

Dans la seconde moitié du 19ème siècle, l’exploitation des mines de houille, partiellement situées sur la commune, fut abandonnée. Une tentative, vers 1900, de remise en activité de ces mines (Les Gabeliers, Les Bérauds) par la compagnie des forges de Châtillon-Commentry échoua vouant apparemment Tronget à un mode de vie nettement agricole. Ce qui semble selon les archives être un état de fait qui a toujours été prédominant.

Il y a 200 ans, Tronget possédait « 44 domaines et réserves, autant de locateries agricoles » pour une population d’un peu plus de mille habitants. En 1960, on dénombrait 50 exploitations pour 1 215 habitants. Elles sont réduites à environ vingt-cinq aujourd’hui.

L’élevage de caractère typiquement Bourbonnais a connu un développement considérable dans les années 1960. Des taureaux Charollais, en particulier, ont été expédiés jusqu’au Mexique et en Argentine, par un éleveur Trongétois. En 1933, un silo à blé d’une capacité de 25 000 quintaux est construit pour stocker la production des environs. La coopérative agricole, créée en 1920, rayonna sur les communes environnantes, jusque dans les années 1980. Elle est aujourd’hui de nouveau active dans une moindre mesure.

L’installation de la gare et d’un quai d’embarquement a facilité l’essor économique de la commune, et a permis l’existence d’un trafic lié directement à l’agriculture.

Le patrimoine

Le charme de la commune naît de ses vieilles bâtisses bourbonnaises et de ses grosses maisons bourgeoises.

L’église, classée comme monument historique, date pour sa partie ancienne du 12ème siècle. Un premier clocher, du 13ème siècle, formé d’une immense flèche octogonale, est abattu lors d’une violente tempête, le 26 novembre 1619. Un petit clocher recouvert de bardeaux est alors construit. Mais il est foudroyé le 13 juin 1973. Primitivement, le cimetière entoure l’église. En 1830, le devant est dégagé, et, en 1936 le cimetière est entièrement enlevé. C’est en 1907 que l’église et la place prennent leur apparence actuelle.

À la fin du 19ème siècle, les deux écoles de Tronget sont particulièrement vétustes et incommodes. Un projet de groupe scolaire est élaboré dès 1913 et achevé en 1919. Ce bâtiment accueille actuellement quatre salles de classe et la mairie.

Aux cours des siècles Tronget a su conserver son patrimoine, témoignage d’une activité et d’un dynamisme très ancien.

En 1920, François MERCIER fait construire à Tronget un sanatorium pour les malades du département.  Dans les années 80 cet établissement fusionne avec celui de la commune voisine de Rocles, pour former le centre médical Marie et François MERCIER. Récemment ces centres médicaux ont intégré le Syndicat Inter hospitalier du Bourbonnais.

Personnage marquant pour la commune de Tronget, un monument est élevé à sa mémoire face à la mairie.

Symbolisant le paysage rural typique de la région, les haies bocagères font elles aussi partie du patrimoine.

Le monument François MERCIER

Le Centre Médical François MERCIER

L’ancienne Halle

Construction de la mairie 1913/1919

Église Saint-Maurice-et-Saint-Vincent

La Villa Maurice

Un regard sur les trente dernières années illustre bien l’effort permanent de la municipalité pour moderniser les équipements et investir aux services de population.

  • Réalisation de deux courts de tennis
  • Reconstruction d’un bâtiment commerce en lieu et place du marché couvert
  • Construction d’un vestiaire sportif
  • Construction d’un gymnase et d’un bassin de natation (en coopération avec les autres communes de la carte scolaire du collège)
  • Construction d’une école maternelle
  • Rénovation et agrandissement de la salle des fêtes
  • Construction d’un atelier communal
  • Construction et réhabilitation de logements sociaux
  • Construction de maison du temps libre, rénovation en 2012 (Bâtiment BBC)
  • Création d’un plan d’eau et aménagement des abords

Une culture du bénévolat reconnue, élevée au rang de véritable patrimoine immatériel local …

Ne pas rester les deux pieds dans le même sabot, s’investir dans les associations locales qui animent la commune au quotidien, faire du sport dans les clubs et vivre au rythme des manifestations, c’est ainsi que l’on pourrait identifier Tronget.

Ainsi, des manifestations d’envergure régionale telles que Jazz dans le Bocage ou Tronget en Fête, reconnues pour la qualité de leur organisation ou encore par exemple l’exposition annuelle, font bénéficier à Tronget d’une aura particulière et l’image d’une commune dynamique qui invite à la fête et à la diversité culturelle.

Plusieurs centaines de bénévoles permettant d’accueillir jusqu’à 20 000 personnes…

Fort de ce potentiel et de cet engagement sans faille de plusieurs centaines de bénévoles, au fil des années et avec le soutien de la commune, nos associations sont devenues expertes dans l’organisation d’évènements avec en point d’orgue la fête patronale qui attire jusqu’à 20 000 personnes la seule soirée du dimanche.

à ce niveau-là, le bénévolat peut être élevé au rang de véritable patrimoine immatériel local !